Données sur la population de passage : 8 cas d’usage concrets pour optimiser vos implantations commerciales et touristiques

Publié le 07 juillet 2025 I accompagnement I Rédigés par Emilie Lopez et Benjamin Herbomez

Aujourd’hui, la réussite d’un commerce, d’un hôtel ou d’un projet touristique ne dépend plus seulement du nombre d’habitants d’un quartier. Dans nos villes, la mobilité quotidienne, le tourisme et les déplacements professionnels créent des zones où la fréquentation réelle dépasse largement la population résidente.

Cette population de passage — salariés, étudiants, touristes, voyageurs — est un levier majeur pour attirer des clients, ajuster une offre hôtelière ou planifier des services publics.

C’est pour répondre à ce besoin que MyMarketMetrics lance son nouveau menu « Population de passage». Ce module innovant met à disposition des indicateurs inédits pour mesurer, cartographier et prévoir la densité réelle de passage, la capacité d’hébergement touristique et le potentiel des transports collectifs.

Découvrez dans cet article 8 cas d’usage concrets pour tirer parti de ces données et sécuriser vos implantations.

Qu’est ce que la « population de passage »

Contrairement à la population résidente, la population de passage désigne toutes les personnes qui fréquentent ponctuellement une zone :

  • salariés, étudiants, visiteurs,
  • touristes hébergés à l’hôtel, en camping ou dans d’autres types d’hébergement touristique (villages vacances, auberges de jeunesse…),
  • voyageurs utilisant les transports collectifs.

Pour estimer cette population, on peut s’appuyer sur des métriques concrètes, calculées à partir de sources de données fiables:

  • Pour l’hébergement touristique: on mesure la capacité disponible (nombre de chambres d’hôtels, emplacements de camping, autres types d’hébergements) grâce aux données SIRENE (Système national d’identification et du répertoire des entreprises).
  • Pour la fréquentation des établissements: on estime les effectifs (salariés, étudiants, publics accueillis) à partir bases de données de l’INSEE, complétée par les données de fréquentations touristiques.
  • Pour les flux de transport collectif : on calcule la capacité maximale de voyageurs au kilomètre carréen utilisant des données publiées par les Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM).

Ces indicateurs peuvent être observés dans le temps, ce qui permet d’identifier des variations saisonnières (haute saison, périodes creuses, événements ponctuels) et d’établir des prévisions pour mieux planifier ses actions.

Pourquoi ces données sont incontournables ?

Les données de passage complètent les études classiques, notamment celles incluant l’analyse de la population résidente.
Elles répondent à une réalité : la consommation et donc la demande dépend, pour beaucoup de commerces, autant de la fréquentation que du nombre d’habitants.

Analyser la population de passage, c’est :

  • estimer le potentiel de flux devant un commerce,
  • ajuster son offre touristique à la réalité du marché,
  • dimensionner des services publics ou privés,
  • planifier des investissements stratégiques.

8 cas d’usage concrets

Voici quelques exemples concrets, non exhaustifs, de façons d’exploiter les données sur la population de passage :

  • Identifier le meilleur emplacement commercial: localiser les zones à forte densité de passage pour y installer un point de vente, là où les clients potentiels sont réellement présents, même s’ils n’y résident pas.
  • Développer une offre hôtelière: détecter les zones sous-dotées en hébergements par rapport au flux de touristes pour investir.
  • Appuyer un business plan : utiliser ces indicateurs pour prouver à un investisseur, bailleur ou franchiseur que la zone d’implantation captera une clientèle importante.
  • Anticiper la saisonnalité: analyser la variation des arrivées touristiques et du taux d’occupation pour mieux gérer les stocks, les équipes et les prix.
  • Valoriser un territoire : mettre en avant la part de touristes étrangers et la durée moyenne de séjour pour construire des actions marketing ciblées.
  • Adapter les services de transport d’une collectivité: mesurer la capacité de transport et identifier les zones où la demande dépasse l’offre pour prévoir de nouvelles lignes ou des navettes saisonnières.
  • Optimiser l’aménagement urbain: repérer les quartiers avec un fort passage mais peu de services pour implanter commerces de proximité, sanitaires, bancs ou éclairage public.
  • Produire des études convaincantes: intégrer cartes et graphiques dans des dossiers réglementaires, permis ou appels d’offres pour appuyer l’argumentaire.

Conclusion

Ces exemples montrent que mesurer la population de passage ouvre de nouvelles possibilités pour mieux décider, mieux investir et mieux planifier.

Tout l’enjeu est de croiser ces données avec d’autres indicateurs pour affiner l’analyse et sécuriser chaque projet, qu’il soit commercial, touristique ou territorial.

Un outil clé pour étudier la population de passage au niveau local : mymarketmetrics

Grâce à son nouveau menu Population de passage, MyMarketMetrics rend ces métriques et cas d’usages accessibles à tous et au niveau le plus local.

Découvrez le menu Population de passage, MyMarketMetrics en vidéo 🎞️

Emilie Lopez

Emilie, data scientist chez atometrics, apporte son expertise dans la collecte, le traitement, la modélisation et l'interprétation des données

Benjamin Herbomez

Benjamin est ingénieur Full Stack chez Atometrics. Son expérience dans le développement logiciel dans le milieu financier l’aide à développer des outils qui répondent aux attentes des utilisateurs et du marché